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Un pancake à destination d'Ottawa

Un pancake à destination d'Ottawa
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22 août 2007

A la conquête de l'Ouest canadien

Vendredi dernier, les deux techniciens de l’équipe, un étudiant canadien et moi-même, sommes partis d’Ottawa pour traverser une partie du Canada jusqu’à la province du Manitoba. Plus de 3000 km parcourus en camion, sur des petites routes bien souvent endommagées par les hivers rudes. Pour vous donner une idée de ces trois jours de voyage, on pourrait comparer ça à un Paris-Moscou en Lada… Heureusement, dans sa grande bonté, le gouvernement canadien m’offre l’avion pour le voyage retour.
   

New_Liskeard

   
Le premier jour, nous sommes donc remontés dans le Nord de l’Ontario empruntant l’une des rares routes menant au pôle Nord. Nous avons traversé les nombreux parcs naturels de la région au milieu des forêts et des grands lacs. Bien que les paysages n’y soient pas très diversifiés, on ne se lasse pas de ces grands espaces vierges peuplés d’animaux emblématiques que sont l’ours, le caribou ou encore le lynx.

Après dix bonnes heures de camion, nous sommes finalement arrivés à Cochrane, le genre de ville qui ne vit que grâce aux camionneurs et quelques touristes de passage et dont la population peut passer du simple au double selon le remplissage de la seule auberge du village !!! La température y est aussi glaciale que l’accueil, 1°C et une petite brise descendant directement du grand Nord.

Le samedi, ce fut la grande traversée du désert avec plus de 300 km sans une âme qui vive. Imaginez-vous faire un Lyon-Marseille sans voir une seule maison, même pas une station service. D’ailleurs, le dernier panneau publicitaire que nous avons vu était celui de Mac Donalds qui indiquait qu’il n’y avait pas de fast-food sur les prochains 500 km. Et quand on sait qu’en Amérique du Nord, 99 % de la population vit à moins de 30 km d’un fast-food, ca laisse présager du grand vide qui nous attendait.

Et puis après six heures de forêts de sapins sans aucun relief et une ligne droite qui, sans rire, a duré au moins 40 min (heureusement qu’il y a les régulateurs de vitesse sur ces engins !!!), comme une oasis apparaissant au milieu de nulle part, nous sommes arrivés dans les magnifiques collines surplombant le lac Supérieur. Arrivée à Thunder Bay dans la « suite » d’un hôtel trois étoiles, piscine intérieure…

Escarpement_Thunder_Bay

   
Le dimanche (et oui, on travaille même le dimanche !!! pas comme ces branleurs de français qui en plus d’avoir des jours fériés tous les mois se permettent de faire le pont … lol), nous avons traversé la frontière entre l’Ontario et le Manitoba, changeant ainsi de fuseau horaire (7 heures de décalage avec ma douce France). Dans ces forets, il existe encore quelques communautés amérindiennes, notamment les Iroquois et les Hurons. Seul événement de la journée, un ours au bord de la route, malheureusement mort car renversé par un camion …snif… Arrivée à Steinbach situé à 200 km au sud de Winnipeg (la capitale du Manitoba), proche de la frontière avec le Minnesota et le Dakota du Nord (USA).

Mon prochain message vous présentera d’ailleurs le vie palpitante (c’est ironique, je précise) dans cette petite bourgade, qui est une communauté Amish…

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10 août 2007

Montréal

Comme le 6 Août est férié au Canada, j’ai profité de ce long week-end de trois jours pour aller visiter la deuxième plus grande ville francophone du monde : Montréal (si tenté que le québécois soit du français !!!). Alors voici un aperçu de mon séjour dans cette magnifique ville et quelques photos…

Samedi : Arrivée à 12h à Montréal avec un beau soleil pour m’accueillir. Je trouve sans trop de difficulté l’« auberge alternative du vieux Montréal » dans le quartier du vieux port. Puis je me mets en quête d’un plan de la ville et d’un guide touristique. Direction l’office du tourisme dans le centre ville de Montréal pour trouver de quoi m’occuper pour le week-end.

Première destination, le parc du Mont Royal situé en plein cœur de la ville sur une colline surplombant la vallée du Saint Laurent. Après deux heures de marche j’aperçois enfin le chalet situé au sommet de la montagne. Et là, une belle récompense m’attend : une superbe vue sur le centre ville de Montréal et ses gratte-ciel.
   

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En redescendant, je m’arrête pour faire une petite ballade initiative proposée par l’association «Les Amis de la Forêt», l’occasion pour moi de parfaire ma culture botanique. Petit tour d’une demi-heure à la découverte de la flore du Mont Royale. Ensuite, petit détour par le quartier des affaires où rien que de regarder ces buildings vous donne le vertige.
   

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En fin d’après-midi, retour sur les quais du vieux port où je me laisse aller à la dégustation d’une des spécialités québécoises : le Poutine, frites avec du fromage fondant, des saucisses de Strasbourg et une sauce dont je ne serais vous décrire le goût … Je vous conseille plutôt les pancakes au sirop d’érable si vous voulez garder un bon souvenir des spécialités culinaires canadiennes.
 
Pour finir la soirée, petit tour au Festival des Franco Folies de Montréal qui organise des concerts gratuits en centre ville. Au menu, une ambiance festive, de nombreux artistes francophones et une bonne surprise, le tahitien Murat Jean Belony.
 
Dimanche : petit tour des vieux monuments de Montréal : Basilique notre Dame, Place du Champs de Mars, Cathédrale Marie Reine du Monde… Puis je décide d’aller sur l’île Sainte Hélène pour flâner dans le Parc Jean Drapeau. L’île, qui a accueillie l’exposition universelle de 1967, à conserver quelques uns des pavillons d’exposition, dont celui des USA (la biosphère qui abrite aujourd’hui le musée de l’environnement que j’ai pu visiter. Le pavillon français a lui était reconverti en stand de Formule 1 puisqu’il est au beau milieu du circuit Gilles Villeneuve.
   

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Après avoir mangé sur les quais du vieux port qui grouillent d’activités et de divertissements à la nuit tombée, je fais un petit tour dans les rues du vieux Montréal. L’atmosphère y ait comparable aux villes françaises, avec de nombreux restaurants et cafés sur les terrasses, chose que l’on ne voit pas dans les autres villes d’Amérique du Nord.
 

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Lundi : pluie battante et tonnerre pour ce dernier jour à Montréal. Je décide alors de prendre l’option « au chaud dans un musée ». L’un des plus grand et impressionnant musée au Canada est sans doute le Biodôme où l’on peut admirer quatre différents écosystèmes reconstitués sous un dôme géant : la forêt tropicale et ses nombreux crocodiles, les Laurentides où le castor est roi, le Saint Laurent dans lequel on peut admirer les esturgeons et l’Arctique avec ses pingouins.
 
Le Biodôme est situé dans le Parc olympique où l’on peut admirer la plus haute tour inclinée du monde. J’ai pu aussi visiter l’insectarium et le jardin botanique qui est considéré comme l’un des plus grands jardins au monde (ça c’est pour ma mère).
 

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Seul petit regret, je n’ai pu me rendre au coin de Rachel et Saint-Laurent (les fans de Tété me comprendront).

28 juillet 2007

Canadian Road Trip

Désolé pour le retard dans les nouvelles mais c'est difficile de trouver une connexion internet au milieu des bois (car oui, luca ne veut plus sortir des bois - désolé pour ceux qui ne comprennent pas). Depuis une semaine, je suis en excursion dans la région de Toronto (Sud de l'Ontario), proche de la frontière américaine. Une journée de voyage à travers les forêts et les grands lacs pour arriver à Newmarket, petite bourgade qui compte plus de fast-food que d'habitants.

Le boulot consiste à réaliser une étude sismique préalable à l'exploitation d'une nappe phréatique. Pour simplifier, on parcourt les routes (ou plutôt les chemins) avec un camion bizarre, à une allure frôlant les 2 kmpar jour (bonne entrainement pourla Suisse). Autant dire qu'on à le temps d'admirer le paysage, qui est d'ailleurs magnifique.

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Lac Ontario
   

Port_Perry
Port Perry
   

Les principales activités sont d'appuyer sur un bouton rouge pour lancer les mesures, de faire la circulation (on sait jamais, un ours pourrait surgir du bois, obligeant notre conducteur à effectuer une manœuvre d'évitement a haute vitesse!!!), et d'essayer de faire comprendre notre mission aux  autochtones parfois retissant à la venue des services gouvernementaux dans leurs contrées reculées, chose d'autant plus difficile lorsqu'on parle un anglais approximatif. Et tout ca nécessite la présence de cinq personnes. Je crois que j'ai trouvé l'équivalent de la DDE au Canada...

Plaisanterie mise à part, on bosse quand même pas mal puisqu'on travaille même le samedi et le dimanche. Et puis ce stage de terrain est l'occasion pour moi, à la fois d'apprendre plein de choses en géophysique et en sismique et de visiter les merveilles naturelles de ce beau pays.

16 juillet 2007

Le Parc de la Gatineau

Ce beau week-end ensoleillé (ou plutôt fin de semaine comme disent les québécois) fut l’occasion d’aller découvrir la province voisine : le Québec. La première chose qui m’a frappée en traversant la rivière des Outaouais (qui est la frontière naturelle entre le Québec et l’Ontario), c’est la fierté de nos cousins québécois d’être francophone. Par exemple, tandis qu’à Ottawa la plupart des panneaux sont dans les deux langues, il est quasiment impossible de trouver un mot d’anglais au Québec. Même le panneau « stop » a été francisé.

Panneau_stop_qu_b_cois

Apres avoir tenté de comprendre cette langue si particulière, et mettre gavé de toutes ces expressions typiquement québécoises je me suis lancé sur une de ces nombreuses pistes cyclables qui traversent les parcs naturels de la région. Les chemins traversent les grandes forêts d’érable et mènent à la découverte des grands lacs. Je suis finalement arrivé à Pink Lake dans le parc de la Gatineau.
 

Piste_cyclable_au_Parc_de_la_Gatuneau
   

Ce lac, très connu par les biologistes, est un lac « méromictique ». Non, ce n’est pas une fantaisie linguistique québécoise mais bien un mot scientifique qui désigne les milieux aquatiques où les diverses couches d'eau ne se mélangent pas entre elles. Le fond est ainsi privé d’oxygène ce qui a permis à un organisme anaérobie préhistorique de s'établir dans les profondeurs du lac. C'est une bactérie photosynthétique rose qui utilise le soufre au lieu de l'oxygène, hein d’accord, dans son processus de transformation de la lumière en énergie, hein tu vois. Afin de maximiser son apport en lumière, hein d’accord, tout en évitant le contact avec l'oxygène, la colonie forme une couche dense qui flotte à environ sept mètres du fond du lac, hein c’est clair. Passionnant non ? Bon OK, tout le monde s’en fou mais c’est pour votre culture STE.

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Les forêts ici sont peuplées de toutes sortes d’animaux que l’on peut approcher beaucoup plus facilement quand Europe, car ici ils sont moins chassés par l’homme, donc moins méfiant. J’ai d’ailleurs eu la chance de croiser un coyote ou plutôt la chance de ne pas me faire bouffer car je cours beaucoup moins vite que Bipbip.

Bon je vous laisse, j’embarque dans mon char pour aller faire du magasinage et prendre une marche. Bonjour

11 juillet 2007

The Ottawa Bluesfest

Le  Canada  est  certainement  le  pays  idéal  pour  tout  amateur  de  musique durant l’été (après la France bien sûr, sans aucun chauvinisme). Les grandes villes comme Montréal, Québec ou Ottawa organisent quasiment chaque semaine un festival. Et le week-end dernier, se fut le tour d’Ottawa d’accueillir le Bluesfest qui n’a d’ailleurs de Blues que son nom.

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Ceux sont succédés sur la scène, des vieux rockeurs américains comme Van Morrison, George Thorogood & The Destroyers, Bob Dylan, INXS. Et entendant tous ces célèbres groupes à deux pas de chez moi, je n’ai pu résister à l’appel de la musique et je suis donc allé assister, entre autres, au concert de Manu Chao et à celui des White Stripes. Je n'ai qu'une chose à dire : Jack White est un guitariste exceptionnel.

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7 juillet 2007

Ottawa ... me voilà

DSC06101Après  un  long  voyage de  6 500  km,  quelques embuches, mais aussi quelques bonnes rencontres (les québécois sont vraiment sympathiques), je suis enfin arrivé à Ottawa : la capitale du Canada. Ici, c’est vraiment dépaysant, tout est différent, tout est plus grand. Je loge dans une colocation chez un canadien avec qui je bouge souvent.

Coté boulot, je bosse pour le gouvernement du Canada. En ce moment on mène une campagne de mesure pour évaluer les risques de tremblement de terre (pas très rassurant aux vues des résultats). L’étude consiste à tirer au fusil dans le sol est étudier le déplacement des ondes dans le sol … plutôt bizarre comme façon de procéder mais on s’amuse bien.

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Je vous envoie très vite des photos de la ville. Bye

28 juin 2007

Qui veut gagner de l’argent en masse

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Pour ceux qui n’aurait pas encore compris le sens du titre du blog, je vous conseille de regarder le sketch de Gad Elmaleh et Olivier, « Qui veut gagner de l’argent en masse ». Ca promet de bonnes grosses marrades avec les québécois.

PS : merci Mat pour m'avoir fait découvrir ce sketch

17 juin 2007

The Roomie Academy

Le départ  approche  et il est  temps pour moi  de me  bouger  pour trouver un toit accueillant avec des colocs (« roomie » en anglais) sympas, prêts à me faire découvrir les petits plaisirs de la jeunesse canadienne. Et oui, devant les expériences malheureuses de certains prédécesseurs, je préfère m’y prendre à l’avance pour éviter de me retrouver dans une auberge espagnole version « La ferme » à Manchester où dormir sous les ponts de Melbourne en plein hiver. Mais face à l’incapacité de me décider entre les nombreuses colocations, je lance un petit sondage.

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Tapez 1
pour la maison avec un DJ, dans une chambre non meublée (juste un lit), à 12 km du boulot, dans une banlieue résidentielle.

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Tapez 2 pour la chambre chez Colette, retraitée, habitant dans une villa dans le quartier des ambassadeurs, à 15 km du centre ville.

LivingRoom
Tapez 3
pour le grand appartement avec deux jeunes canadiens en master de philo, « chilaxed and promoted a community spirit ». La chambre toute équipée (internet, câble…) en centre ville et à trois minutes du bureau à pieds.


Votez pour votre roomie préféré en appelant au 0124 234 605 890.

PS : n’appelez pas, c’est le numéro de l’horloge parlante du Guatemala. Utilisez plutôt les commentaires pour donner votre avis. Merci J

15 juin 2007

Au revoir les moutons ... bonjour les grizzlis

Après  le Pays de  Galles,  ses bières,  ses moutons et  …  et puis  c’est  tout,  me voici près à m’envoler pour un lointain pays plus dépaysant et je l’espère tout aussi accueillant : le Canada et sa capitale Ottawa.

A
u programme, pancakes au sirop d’érable, chasse au Caribou et lancé de troncs d’arbres … voilà pour les clichés. Plus sérieusement, un stage à la prestigieuse Geological Survey avec des missions aux quatre coins du Canada, à la recherche d’aquifères.

10 juin 2007

Un pancake décolle à destination d'Ottawa

Bienvenue sur le vol 007 à destination d'Ottawa. La température à bord est de 25°C. L'avion va bientôt décoller. Nous effectuerons une escale de 3 mois au Canada avant de s'envoler vers la Suisse pour une durée d'un an et demi. Vous êtes priés de regagner vos sièges et de mettre vos ceintures de sécurité. Nous vous souhaitons un agréable voyage et nous vous remercions d'avance d'avoir choisi notre blog.

Message personnel du commandant à l'attention des passagers :
A tous ceux dont je donne trop peu de nouvelles et dont je suis si loin, voilà une passerelle sur l'Atlantique pour garder contact. Moyen pour moi de vous faire partager mes aventures, je vous invite à y laisser vos petits commentaires.

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Un pancake à destination d'Ottawa
  • Parceque les gens en Ardèche ne vivent pas que d'amour et d'eau fraîche ... me voilà parti, moi l'étudiant Polytech' STE, vers de lointaines contrées à la recherche de nouvelles aventures !
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